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Elle inspire royale ici Une « tragédie par C’est maintenant la tragédie » qu’est de fait Une vengeance des frères, conduite à son terme-La mise à mort de C’est maintenant la Duchesse-par C’est maintenant la folie mélancolique de Ferdinand. Dans son long poème Les Tragiques, diffusé en 1616, il en vient à évoquer l’impensable, le Cosmos lui-même se révulsant comme Un agonisant : « Voici La mort du ciel en l’effort douloureux / Qui lui noircit La bouche et fait saigner les yeux ».
7L’humeur noire domine La poétique scénique de The Duchess of Malfi, diamond painting inclusivement sous ses formes les plus convulsives, comme elle obsède le siècle tout entier, et plus que en aucun cas sous son vocable grec d’origine-« mélancolie »-tel que Galien, diamond painting médecin du IIe siècle après J.-C, l’avait conservé, alors qu’il y associait lui-même des savoirs grecs plus anciens : il avait emprunté à Hippocrate, autre médecin grec du VIe siècle avant notre ère, La théorie des quatre humeurs présentes pour le corps humain qu’il avait raccordée au savoir tout aussi ancien fondé concernant La théorie physique et mathématique des quatre éléments qui composent le Cosmos d’Aristote, eux-mêmes empruntés à Pythagore.
Autrement dit, bien avant Newton, et sans se douter des conséquences, Nicolas de Cuse posait La supériorité d’une dynamique sur une géométrie, dont Un de ses disciples les plus célèbres, Nicolas Copernic, allait faire une révolution, cette fois non plus pour le seul ciel des idées comme chez Cuse, mais par les astres. 16Dès le XVe siècle, en effet, une poétique aux influences inattendues avait été explicitement formulée comme « coincidentia oppositorum »-coïncidence des contraires-par Un théologien allemand, Nicolas de Cuse, par Un ouvrage au titre non moins paradoxal, De La docte ignorance (1440), qu’il faisait dériver des réflexions de saint Augustin, responsable de l’oxymore.
17Reprenant l’intuition de Nicolas de Cuse, Copernic en fait une « hypothèse » scientifique-La Terre tourne autour du Soleil-dès 1513, pour La finaliser en 1530, et La publier, sous le titre De revolutionibus orbium caelestium (Des révolutions des orbes célestes), en différé très peu de temps avant sa mort, en 1543, tant La prudence est de mise pour ne pas tomber sous le coup des condamnations.
C’est pourquoi je serai obligé d’écrire ici en même façon que si je traitais d’une matière que en aucun cas personne avant moi n’eût touchée. 6Vers 1630, Galilée croit bon d’écrire Un dialogue présentant l’ancien système du monde, géocentrique, et le nouveau, héliocentrique, qui lui vaut en 1633 Un procès retentissant : ses propos ironiques ne montraient que trop les attraits qu’avait pour lui le nouveau système où La Terre n’était plus le centre et le pivot immobile du monde mais tournait autour du Soleil.